Les comptes présentés par la Municipalité à forte majorité de gauche présentent un déficit quasi record de 4.3 millions de francs. C’est moins que le déficit de 10.2 millions de francs prévu au budget, mais cela ne suffit pas à satisfaire le PLRY.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette amélioration par rapport au budget n’est pas due à une saine gestion des deniers publics. Elle est principalement due à des charges de personnel qui se situent 6.4 millions de francs en-dessous du budget en raison de difficultés à recruter de nouveaux collaborateurs, et de la prise en charge par la caisse intercommunale de la part employeur des cotisations du 2ème pilier. Ces économies ne sont hélas pas pérennes et laissent présager des années à venir avec de lourds déficits.
Tout aussi préoccupant pour le citoyen dont les finances sont mises à mal par l’inflation, le Service des énergies qui a augmenté sa marge de 1.6 millions de francs entre 2021 et 2022 (de 6.2 millions en 2021 à 7.8 millions en 2022). Alors que les prix de l’énergie flambent, au lieu de se serrer la ceinture pour réduire l’impact pour les consommateurs, la Ville augmente sa marge.
Enfin, la fuite en avant continue pour la culture dont le déficit se creuse encore de 0.5 millions à 8.6 millions de francs. Cela représente une charge d’environ 480 francs par an pour les 60% d’habitants payant des impôts.
En résumé, ces comptes restent trop largement déficitaires aux yeux du PLRY, qui réitère sa demande à la Municipalité de s’efforcer de revenir à des comptes équilibrés.